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La glossématique se donne pour objet des textes, c'est-à-dire un certain état de réalisation des productions linguistiques, dont l'analyse doit produire la résolution (ou déduction) en classes et composantes. « En partant du texte comme donnée et en cherchant à indiquer la voie pour une description non contradictoire et exhaustive de celui-ci à travers une analyse – un passage déductif de classe à composante et composante de composante –, il faut que les niveaux les plus profonds du système de définitions de la théorie du langage traitent du principe de cette analyse, dét […]
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Malgré une tradition de réflexion sur le langage qui remonte à l'Antiquité, on a coutume de considérer que la linguistique ne s'est constituée comme discipline scientifique qu'au début du xxe siècle.

On invoque souvent le nom de Ferdinand de Saussure comme étant celui du « père fondateur » de la linguistique moderne. Jugement schématique, mais qui souligne la nouveauté radicale de l'enseignement que ce savant dispensait à Genève au tout début du xxe siècle et qui fut à la source de la constitution de la linguistique comme discipline autonome. Saussure a en effet été le premier à proposer une réflexion théorique générale sur le langage et sur les conditions de son étude, permettant ainsi l'instauration progressive d'une véritable démarche scientifique. À tel point que, jusque vers le milieu des années 1960, la linguistique structuraliste se présentera comme la « discipline pilote » des sciences humaines.

Mais, dès la fin des années 1950, on assiste à l'émergence du courant des « grammaires formelles », qui se démarque de ces approches structuralistes et dont l'initiateur principal est Noam Chomsky avec sa « grammaire g […]
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2. THÉORIE

2.1. APERÇU DE LA PROBLÉMATIQUE

Par le terme de sémiotique, deux choses a priori non semblables sont communément désignées. D’une part (sens 1), on entend par sémiotique une discipline à même de proposer une méthode pour l’analyse des phénomènes de signification ainsi qu’une théorisation des tenants et aboutissants de cette analyse. D’autre part (sens 2), on désigne par là également le résultat d’une analyse sémiotique au sens 1. Ainsi, par exemple, il existe une sémiotique musicale (sens 1) qui cherche à modéliser la musique comme phénomène global de signification ; et, par ailleurs, il est possible de considérer que la musique elle-même, d’un point de vue synchronique (la musique d’une époque et d’une culture données), si ce n’est pas d’un point de vue panchronique (la musique en général), est une sémiotique au sens 2, dotée à la fois d’un système (distinctions entre notes, durées, timbres, etc.) et d’un procès (relations régulières entre sons dans l’un ou l’autre de leurs aspects).
Pour Hjelmslev, les deux acceptions de la sémiotique doivent être articulées l’une à l’autre. La sémiotique en tant que discipline est ainsi (idéalement) conforme elle-même aux résultats de ses analyses. Elle est donc également dotée d’un système et d’un procès. Pour que la distinction entre les deux acceptions persiste néanmoins, il faut concevoir que la sémiotique, considérée dans son ensemble, contient des sémiotiques particularisées, certaines propres à développer des théories et des méthodes (ce sont les sémiotiques que Hjelmslev appelle métasémiotiques), d’autres étant destinées à la possibilité même de hiérarchisation sémiotique (c’est le rôle des sémiotiques dites connotatives).
Francis Whitfield, le traducteur anglais de Hjelmslev, a réalisé un tableau illustrant la hiérarchie sémiotique en ses parties constitutives (dans Hjelmslev, 1975 : XVIII ; repris en traduction française dans Hjelmslev, 1985 : 17).
La classe des sémiotiques​
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REMARQUE : LIMITE DE LA REPRÉSENTATION GRAPHIQUE
Le tableau ci-dessus ne présente qu’un aspect des fonctions établies entre les composantes sémiotiques, à savoir leurs fonctions paradigmatiques (les rapports de classe à élément de classe). Une représentation complète, capable de rendre compte de la spécificité de la sémiotique, devrait également donner à voir les fonctions syntagmatiques (les rapports d’implication) qui s’exercent entre les différentes composantes. Or les graphiques en arbre ne se prêtent guère à une telle représentation. C’est là une difficulté que Hjelmslev lui-même n’a pas pu surmonter tout à fait.
2.2. SÉMIOTIQUES ET NON SÉMIOTIQUES

Dès les Principes de grammaire générale, son premier ouvrage, écrit en français en 1928, Hjelmslev met en avant le principe de classification à l’œuvre dans tout langage. « Les catégories », écrit-il, « sont, en tant que telles, une qualité fixe du langage. Le principe de classification est inhérent à tout idiome, en tout temps et en tout lieu » (Hjelmslev, 1928 : 78). La linguistique est ainsi, dans ses trois paliers d’analyse (phonologie, grammaire, lexicologie) une science des catégories.
Il ajoute cependant que « la science des catégories doit se mettre sur le terrain même du langage et rechercher, sans égard aux catégories établies par la logique et par la psychologie, les catégories qui sont caractéristiques au langage, qui lui sont propres, et qui ne se retrouvent nulle part en dehors de son domaine » (Hjelmslev, 1928 : 80). Or, ce domaine, Hjelmslev va bientôt l’étendre à d’autres langages que les langages verbaux, mais non pas au point d’y inclure n’importe quel système de classement.
Les sémiotiques constituent ce domaine élargi, et elles se distinguent d’autres systèmes de classement en ceci que leur analyse est fondée à tous les niveaux sur une certaine uniformité (ou homogénéité).
2.2.1 EXPRESSION ET CONTENU

Cette uniformité se trouve d’abord entre les composantes de toute sémiotique. Selon l’usage, on appelle l’une de ces composantes plan de l’expression et l’autre plan du contenu. La raison en est que, en règle générale, les formes d’expression sont visibles dans l’objet (elles sont « exprimées »), tandis qu’aux formes de contenu il revient de rendre compte de la signification (l’objet sémiotique « contient » des formes de contenu). L’essentiel est cependant ailleurs, à savoir que l’analyse d’un objet sémiotique (ordinairement : un texte) est toujours conduite uniformément par une distinction initiale entre deux composantes. Cela revient à dire que pour Hjelmslev, comme pour Saussure, on ne saurait donner la prévalence ni à l’expression ni au contenu mais que tous deux doivent être analysés en même temps (Hjelmslev, 1928 : 88).
REMARQUE : ISOMORPHISME ET NON-CONFORMITÉ
Il est vrai que Hjelmslev affirme par la suite que les plans sémiotiques doivent aussi être non conformes l’un à l’autre, sans quoi leur distinction est rendue caduque (Hjelmslev, 1971 : 141). L’explicitation de ce principe de non-conformité demande trop de développements théoriques pour être donnée ici. Qu’il soit seulement dit que ledit principe ne relève pas directement de la question traitée dans ce chapitre, celui de la hiérarchisation, et que, par ailleurs, la non-conformité n’entrave aucunement l’isomorphisme des plans sémiotiques (c’est-à-dire l’identité proportionnelle de leur structure).
REMARQUE : UNE REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
Pour ne rien arranger, il faut reconnaître que la représentation graphique des sémiotiques présentée ci-dessus propose en fait un classement qui est lui-même non sémiotique (c’est un classement symbolique), car elle donne indifféremment à voir un plan d’expression (la terminologie adoptée par Hjelmslev dans sa théorie) ou un plan du contenu (le sens affecté à chacun des termes énoncés), chacun des plans étant conforme à l’autre.
2.2.2 FONCTIONS PARADIGMATIQUES

D’une part, les sémiotiques sont analysées par des fonctions paradigmatiques selon lesquelles on établit des distinctions en leur sein. On peut toujours exprimer une telle fonction par la coordination de deux éléments introduits par ou : « ou ceci ou cela ». L’analyse de telles fonctions est applicable dans l’analyse à n’importe quels éléments de la sémiotique, quel que soit leur ordre de grandeur (son, mot, phrase, idée, trait abstrait). Trois résultats sont possibles : (1) deux constantes sont distinguées de ce fait ; (2) aucune constante n’est distinguée, de sorte que les éléments en présence sont laissés à l’état de variables ; (3) l’un des éléments est considéré comme la variable de l’autre.
Les trois types de fonctions paradigmatiques​
ou ceci ou cela, exclusivement
constante ↓ constante
fonction de complémentarité
ou ceci ou cela, indifféremment
variable ↑ variable
fonction d’autonomie
ou ceci, ou plus particulièrement cela
constante –| variable
fonction de spécification
Par exemple, en français, le masculin et le féminin sont deux constantes (de contenu) en ce qui concerne les êtres animés. En revanche, à l’égard des êtres inanimés, ils sont généralement regardés comme des variables ; aussi parle-t-on des villes, qui n’ont pas de genre grammatical désigné, tantôt au féminin tantôt au masculin. Enfin, par rapport à la classe même du sexe, ils présentent chacun une variable, le sexe étant alors posé comme la constante de contenu.
Naturellement, la linguistique vise d’abord à l’établissement des constantes, soit dans un rapport de complémentarité, soit dans un rapport de spécification. Du point de vue paradigmatique, le plan d’expression et le plan de contenu sont ainsi en sémiotique (par exemple, dans une langue verbale) complémentaires, alors que dans un système symbolique (par exemple, dans un langage de programmation informatique) ils sont autonomes.
2.2.3 FONCTIONS SYNTAGMATIQUES

D’autre part, l’analyse sémiotique établit des relations entre les éléments. On exprime cette relation par la coordination de deux éléments introduits par et : « et ceci et cela ». Là encore, l’analyse fait état de trois types de fonctions syntagmatiques : (1) la présence d’un des éléments rend nécessaire la présence de l’autre, et réciproquement ; (2) la présence d’un des éléments n’est pas nécessaire à l’autre ; (3) la présence d’un des éléments est nécessaire à l’autre sans impliquer la réciproque.
Les trois types de fonctions syntagmatiques​
et ceci et cela, nécessairement
constante ↔ constante
fonction de solidarité
et ceci et cela, sans nécessité
variable – variable
fonction de combinaison
quand ceci, alors nécessairement cela aussi
variable → constante
fonction de sélection
Une phrase verbale est la relation nécessaire entre un syntagme nominal et un syntagme verbal ; ceux-ci sont les deux constantes syntagmatiques de la phrase. Il n’y a pas en revanche de relations régulières entre les catégories du verbe et de l’adverbe : le verbe peut être présent sans l’adverbe, et l’adverbe peut déterminer autre chose qu’un verbe (par exemple un adjectif, tel que très dans très beau) ; verbe et adverbe sont des variables l’un pour l’autre. Par contre, l’article appelle nécessairement un substantif, mais le contraire n’est pas vrai ; le substantif est, dans cette relation, la constante et l’article, la variable.
Du point de vue syntagmatique, expression et contenu sont toujours solidaires : si l’analyse dégage un plan d’expression pour un objet donné, alors elle doit également dégager un plan de contenu, et inversement, sans quoi l’objet ne serait pas un objet sémiotique (ce qu’on n’est pas censé savoir avant d’avoir procédé à son analyse).
REMARQUE : SUR LES LOIS LINGUISTIQUES
La nécessité d’une fonction syntagmatique est toute relative au corpus examiné. La prudence inciterait à parler de régularité plutôt que de nécessité, car la langue fourmille de cas irréguliers et ses règles sont par ailleurs toujours sujettes à la contravention rhétorique. Si l’on maintient toutefois le terme, c’est pour insister sur la visée prédictive de l’analyse linguistique : ce que celle-ci a enregistré comme une régularité dans des textes attestés doit être encore valable pour les textes à venir.
2.3 SÉMIOTIQUES DÉNOTATIVES ET SÉMIOTIQUES NON DÉNOTATIVES
2.5 SÉMIOTIQUES CONNOTATIVES

Le plan qu’on adjoint à une sémiotique ne remplit cependant pas toujours le rôle d’un contrôle. En réalité, on peut toujours adjoindre un plan tiers à une sémiotique afin de rendre compte de tout ce qui a été manqué par l’analyse, de tout ce qui a fait figure de particularités ou d’exceptions.
Les variantes sont le témoignage de ce manque analytique. Si l’on cherche à en dire tout de même quelque chose, c’est qu’on les constitue en invariantes en fonction de considérations spéciales ou réduites que Hjelmslev appelle des connotateurs. Le plan tiers est ainsi constitué par des considérations non retenues lors de l’analyse première (dite dénotative). D’ordinaire, on le tient pour un plan de contenu, car on suppose que les objets sémiotiques ne peuvent pas être intrinsèquement modifiés par ces considérations (c’est là, on le sent, un point délicat qui ne peut être soutenu que par l’appréciation de l’analyste).
Structure connotative​
sémiotique connotative​
sémiotique dénotative (E)​
plan des connotateurs (C)​
plan d’expression (E)​
plan de contenu (C)​
Par exemple, Hjelmslev soutient qu’une langue donnée s’analyse tant en fonction de ses textes écrits que de ses énoncés oraux ; autrement dit, que ses règles de syntaxe, ses formations morphologiques et son vocabulaire sont communs aux productions orales comme écrites. Et, sans doute, chacun peut admettre que cette appréciation n’est pas sans fondement. Néanmoins des particularités subsistent assurément, que l’analyse linguistique a dû laisser à l’état de variantes. Pour rendre compatible l’analyse qui va s’occuper de ces variantes avec l’analyse première, il suffit alors de constituer un plan où oralité et écriture peuvent être incluses comme deux invariantes paradigmatiques de contenu d’un genre particulier : oralité et écriture sont établies en connotateurs. De ce fait, l’analyse première reste valable, quoique toujours susceptible de particularisation au regard de la fonction paradigmatique nouvellement instituée (Hjelmslev, 1971 : 145-147).
Plus globalement, la sémiotique connotative est à même de préciser le pallier de particularisation choisi pour telle ou telle analyse sémiotique. Car l’analyse sémiotique cherche rarement à s’appliquer à n’importe quelle donnée de langage (cela n’est vrai que pour ses composantes théoriques, notamment celles qui sont exposées ici). La linguistique commence par admettre l’existence de la pluralité des langues verbales et fait reposer ses analyses sur des corpus distincts pour chaque langue. C’est à la sémiotique connotative qu’il revient d’instituer chaque langue en connotateur. Ainsi quand on parle d’« analyse linguistique du français », français est un connotateur car il détermine dans quel cas particulier l’analyse est valable.
3. APPLICATION

La hiérarchie sémiotique ne connaît actuellement qu’en une seule application un déploiement étendu, précisément celle pour laquelle sa théorisation a été menée, à savoir la hiérarchie métasémiotique des langages verbaux (comme illustrée dans l’arborescence de Whitfield reproduite en 2.1).
Hiérarchie métasémiotique dont les sémiotiques-objets sont les langues​
analyse du plan de l’expression
analyse du plan du contenu
sémiologies internes
du point de vue paradigmatique
phonologie​
lexicologie​
point de vue syntagmatique
« morphologie »​
grammaire​
sémiologies externes
paradigme des connotateurs historiques et géographiques
phonologie historique et dialectale​
lexicologie historique et dialectologie​
grammaire comparée et historique​
paradigme des connotateurs sociaux
sociolinguistique, linguistique de la langue écrite​
paradigme des connotateurs psychiques
pédolinguistique, psycholinguistique, analyse des troubles du langage​
paradigme des connotateurs culturels
rhétorique, stylistique, narratologie​
métasémiologies internes
phonétique​
sémantique​
métasémiologies externes
physique et physiologie du son​

-BADIR, S. (2000), Hjelmslev, Paris, Belles-Lettres.
-BARTHES, R. (1982) [1964], « Rhétorique de l’image », L’Obvie et l’Obtus. Essais critiques III, Paris, Seuil, p. 25-42.
-HJELMSLEV, L. (1928) [1929], Principes de grammaire générale, Copenhague, Bianco Lunos Bogtrykkeri.
-HJELMSLEV, L. (1971) [1943], Prolégomènes à une théorie du langage, Paris, Minuit.
-HJELMSLEV, L. (1975), Résumé of a Theory of Language. Travaux du Cercle linguistique de Copenhague, XVI, Copenhague, Nordisk Sprog-og Kulturforlag.
-HJELMSLEV, L. (1985), Nouveaux essais, Paris, Presses universitaires de France.
-JAKOBSON, R. (1969), Langage enfantin et aphasie, Paris, Minuit.
-SAUSSURE, F. de (1919) [1916], Cours de linguistique générale, Paris, Payot.
5. EXERCICES

Sur base du corpus swahili (langue bantoue parlée au Kenya, en Tanzanie) suivant :​

A. Faites l’inventaire des fonctions de complémentarité (constante ↓ constante) et de spécification (classe –| composante de classe) du plan du contenu.
B. Établissez deux fonctions de sélection (variable → constante) du plan de contenu.
C. Établissez une fonction de solidarité (constante ↔ constante) et deux fonctions de sélection entre graphèmes (ici, des lettres de l’alphabet romain).

 
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