هل من مساعد ؟

بيّاع الورد

:: عضو بارز ::
أحباب اللمة
إنضم
7 جويلية 2011
المشاركات
1,888
نقاط التفاعل
1,905
النقاط
111
العمر
30
الجنس
ذكر
مرحبا

هل من احد يساعدني

ويعمل لي compte rendu critique

Texte page 80

"Faut-il dire la vérité au malade"

أرجوا مساعدتكم
 
الله يكون معك اخي
لو كنت اقدر لساعدتك
 
اخي تحتاجو اليوم
 
لا لا ما شي اليوم خودي راحتك نحتاجو بعد 10 ايامً ^^

ربي يخلييييييك
 
أختي و الله سامحيني يعني أنا ما عنديش اطلاع على كتب الثانوية تاع ضرك
بصح كي شفت الموضوع جبتلك فكرة عليه من الانترنت
و في آخر الاسبوع راح نديرلك مقالة من عنديـ على حساب ما فهمت



تفضلي

1981, je suis étudiant en médecine dans un grand centre hospitalier : une patiente d’une quarantaine d’années se remet d’une opération difficile du rein... Mère de deux adolescents, elle est très inquiète sur ce que le chirurgien a trouvé : « Est-ce un cancer, docteur ? — Non madame, répond le professeur. Il y avait des cellules anormales que nous avons retirées. Il faudra vous soigner, mais ça ira bien. » Avec les autres externes, nous nous regardons interloqués. Le cancer de cette femme est déjà largement disséminé. Pourquoi ne le lui dit-il pas ?
Dans le couloir, notre professeur se justifie : « Hippocrate enseignait qu’un médecin doit toujours réconforter son patient avec sollicitude et attention, sans rien révéler de la réalité de son état présent ou futur. » En langage clair, il recommandait de mentir quand les choses se présentaient mal. Et nous, jeunes médecins, avons tous appris à nous justifier pour ces mensonges. Pourquoi lui gâcher les derniers mois de sa vie alors qu’elle peut encore en profiter ? N’est-il pas plus simple d’offrir un faux sourire et une tape dans le dos que de s’asseoir aux côtés d’une femme qui a peur et qui pleure ? Et tant pis s’il n’y a personne pour parler avec elle de cette peur de mourir qui l’assaille parfois la nuit ; tant pis si on lui retire la chance de faire un dernier voyage en Bretagne avec ses enfants. Donner de faux espoirs ne tue pas le patient, mais lui vole sa chance de vivre authentiquement jusqu’à la fin.


2001, je suis psychiatre dans un autre grand hôpital universitaire : on m’a appelé au chevet d’une patiente d’une quarantaine d’années, effondrée. Son médecin vient de lui donner les résultats de ses examens : « Vous avez un cancer du sein très agressif. Il est généralisé. Nous pouvons essayer la chimiothérapie et les radiations, mais les statistiques sont contre vous. La moitié des patients dans votre cas ne vivent que six mois. Il est rare que cela dépasse deux ans. » Condamnation sans appel. « Comment pourrais-je continuer avec ce verdict ? me demande-t-elle. Je ne peux pas vivre sans espoir ! » Privée de son énergie vitale, elle n’a même plus envie d’essayer de se battre.
Le cancérologue se justifie : « Il est essentiel que les patients comprennent leur diagnostic et leur pronostic. Sinon, ils ne peuvent pas faire les choix appropriés pour leur traitement. » Je reconnais dans son regard la même assurance hautaine que celle de mon professeur, vingt ans plus tôt. Pourtant, les études sur les pronostics donnés par les médecins montrent que sur l’échéance, ils se trompent plus souvent qu’ils n’ont raison (Hoffman J., The New York Times, 4 décembre 2005). Et le désespoir n’aide personne à vivre mieux le temps qu’il lui reste.


L’espoir, chez les humains, prend de multiples formes. Parfois il s’agit simplement d’optimisme, parfois d’illusions, parfois de foi, parfois simplement de confiance dans la vie qui nous aidera à grandir dans l’épreuve. Car l’espoir a cette extraordinaire capacité de se métamorphoser jusqu’au dernier moment pour s’adapter à la situation. Au début de sa maladie, un patient espère guérir ; lorsqu’elle s’aggrave, il en vient à espérer limiter la souffrance, ou simplement pouvoir offrir à ceux qu’il aime l’image d’une fin de vie vécue jusqu’au bout dans la dignité.
Dans un hôpital de Harvard, aux Etats-Unis, une femme médecin chargée des soins palliatifs rapportait : « Quand un patient à des objectifs pour lui-même, il est impossible qu’il soit désespéré. Et quand on peut l’aider à définir ce qu’il veut, on a le sentiment d’avoir apporté une forme de guérison, même lorsqu’il est en train de mourir. » (Hoffman J., The New York Times, 4 décembre 2005) Quelle que soit sa forme, l’espoir est aussi essentiel à l’expérience humaine que la respiration. Le faux espoir n’aide pas. Le faux désespoir non plus.
Alors que doit-on dire à quelqu’un qui souffre d’une maladie terminale ? La vérité, certainement. Mais aussi que les statistiques peuvent être trompeuses : si l’espérance moyenne de survie pour une maladie est de six mois, cela signifie que plus de la moitié des gens vivent plus longtemps que cela, et certains beaucoup plus longtemps. Que l’important est de mettre toutes les chances de son côté pour faire partie de ceux-là. Aujourd’hui, on ne connaît pas de médecine alternative qui guérisse le cancer, mais on sait que les patients qui se prennent en main, se nourrissent mieux, ne fument pas, font de l’exercice physique, gèrent mieux leur stress, souffrent moins et vivent plus longtemps que les autres (1).


Il faut leur dire aussi que, quoi qu’il arrive, on sera là, à leurs côtés. Pour leur offrir notre épaule quand ce sera dur, notre sourire quand ça ira bien. Et que, tout au long du parcours, il y aura de l’espoir. Comme dans la vie elle-même

حاولـي تديـ عليها فكرة على الأقل.
 
يعيششك خويا لعزيز

ولكن انا شاب ^^

و ألف ششكر رح نحاول نأخذ منها فكرة
 
Compte-rendu objectivé du
Faut-il dire la vérité au malade

Le sujet du texte restera toujours d’actualité. Les malades n’ayant pas le même rapport affectif à leurs maladies (cancer, sida …), et les médecins ayant des positions diamétralement opposées sur la question.

Les auteurs, vraisemblablement deux médecins, reprennent un vieux débat jamais résolu : « faut-il dire ou ne pas dire la vérité au malade ? »
D’une part, on se demande si on est en droit de « désespérer le malade » et de lui faire subir une « angoisse » inutile : un cancéreux, au courant de sa maladie, même guéri, continuera à vivre avec la hantise de la rechute.
Toutefois, la maladie est, à priori, « l’affaire » du malade. Alors, « s’il souhaite se dissimuler » ce que « les autres (son entourage) savent », « qu’il soit lui, le responsable du mensonge, et non le médecin ».
Il est à noter aussi que le malade au courant de son état, « participera à son propre traitement ».

J'espère que la réponse sera claire
 
trés claire ma chérie
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii beaucoup
تعيتك معايا اسمحيلي اختي العزيزةً
 
لإعلاناتكم وإشهاراتكم عبر صفحات منتدى اللمة الجزائرية، ولمزيد من التفاصيل ... تواصلوا معنا
العودة
Top